CAPTAIN TSUBASA – TOME 02 – UN LONG TIR DECISIF

Le match opposant Nankatsu à Shutetsu commence, mais pour Tsubasa, c’est d’avantage un duel face à Wakabayashi qui l’attend.
Le volume entier est consacré à ce premier véritable match. Cela peut paraître long pour un match de début de série sportive et pourtant, le tome se lit d’une traite sans qu’on voit véritablement le jeu se dérouler. Le match est découpé en deux grosses parties: Le match en lui-même, ainsi que les prolongations. Alors qu’on s’attend à voir immédiatement Tsubasa en action durant ce match, celui-ci occupe la place de la défense sous ordre de Roberto. Il y a là un enjeu stratégique, certes, mais cela permet surtout de contenir un peu l’intensité du match pour laisser exploser le joueur durant les trois derniers quarts du tome.
Les retournements de situation sont donc nombreux durant ce volume, et l’intensité est omniprésente. Lorsqu’une des deux équipes s’approche des buts, on ne peut savoir si elle va marquer ou non, et c’est de manière généralement inattendue (bien que parfois peu crédible), que les points sont mis. Même pour quelqu’un de réticent vis à vis du football, la lecture devient extrêmement sympathique.
Seulement, il y a pour le moment un gros défaut au titre. Seuls Tsubasa, Wakabayashi et plus tardivement Misaki sont mis en avant, si bien que l’on peine à se souvenir des noms et visages des autres joueurs des deux équipes. Certains seront peut-être importants à l’avenir mais nul ne le sait, ils ne marquent pas vraiment les esprits pour l’instant.
Le tome se conclu de manière plus ou moins attendue, mais semblant marquer le début d’une amitié entre les deux héros présentés. Maintenant, il faut voir comment la série saura se développer, et si ces deux joueurs seront amenés à jouer ensemble.
Autre petit point qui dérange: le dessin. Le style est très rétro, mais là n’est pas le problème, car un style ancien peut se montrer agréable. Seulement, les expressions niaises des trois quarts des personnages pourront en énerver plus d’un.
Concernant l’édition de Glénat, elle est toujours honorable. Certains y voient des défauts de traduction dans la jargon du football mais pour quelqu’un qui ne se passionne pas pour le sport, ces fautes sont invisibles. Au final, seuls les plus pointilleux râleront.


Takato

(Critique de www.manga-news.com )